“I Had a Dream”
Conductor:Simon Njami, Elise Atangana
“Nous voulons poursuivre des rêves utiles, des rêves qui peuvent devenir réèls. À partir de l’exemple de tous ceux et de toutes celles qui ont eu un rêve qui a changé le monde, il est important que les jeunes en soient inspirés, et qu’ils sachent que quand on s’y met, un bon rêve peut se réaliser.”
Simon Njami, leader de AtWork Kampala
AtWork Kampala Chapitre 12 a été mis en place par Moleskine Foundation en partenariat avec Maisha Foundation et avec la galerie d’art Makerere qui a aussi accueilli le workshop.
Celle-ci est la troisième étape de AtWork Tour 2018 “I had a dream”, tournée qui va continuer jusqu’à la destination finale à Harare.
Simon Njami à propos du sujet : “C’est une école de liberté et d’engagement social, parce qu’aucun changement ne peut être accompli par une seule personne. Si Nelson Mandela, Mahatma Ghandi ou Martin Luther King, pour nommer quelques rêveurs, sont venus à bout de leurs efforts, c’est avant tout parce qu’ils ont su convaincre au-delà de leur ego. Il est temps de dire aux mômes qui représentent notre futur qu’il n’y a rien de pire que le fatalisme. Nous sommes nés ce que nous sommes nés, mais nous devenons ce que nous avons fait. En quelques mots,‘I Had a Dream” est un appel à l’action, ici et maintenant.”
Le workshop s’est déroulé à Kampala en Ouganda du 27 au 31 août 2018 et à été conduit par notre conseiller Simon Njami avec l’assistance d’Elise Atangana et la facilitation de deux professeurs d’art de l’Université Makerere, Lilian Nabulime et George Kyeyune. 24 jeunes talents créatifs provenants de plusieurs milieux, donts éducateurs, danseurs, street artistes, artistes visuels et commissaires en herbe, ont été réunis par nos leaders afin de débattre, analyser, et partager leurs rêves. Le résultat né de ses réflexions a été déversé sur les pages d’un cahier par chaque participant, en produisant ainsi 24 projets de rêves, qui seront exposés lors de l’exposition internationale finale de la tournée “I had a dream” en 2019.
“La première chose que je veux faire après ce workshop c’est d’acheter des livres, lire des livres et les étudier, pas juste les lire et dire “ça y est je l’ai lu!”, mais les comprendre et en interpréter le message sous-jacent.”
Pamela Enyonu, participante AtWork Kampala
Simon Njami est commissaire indépendant, professeur, critique d’art et écrivain basé à Paris. Il est le co-fondateur et éditeur-en-chef de La Revue Noire, une publication d’art contemporain Africain extra-occidental. Il a été le directeur artistique de la Biennale de la photographie africaine de Bamako pendant dix ans, et commissaire du premier pavillon africain à la 52ème Biennale de Venise en 2007. Njami a réalisé de nombreuses expositions d’art africain et de photographie, y compris Africa Remix (2004/2007) et la première foire d’art africain qui a eu lieu à Johannesburg en 2008. Sa nouvelle exposition, La Divine Comédie, a commencé un tour mondial en 2014 depuis le MMK, Musée d’Art Moderne de Francfort, pour continuer au SCAD Museum of Art (Savannah, USA) encore en 2014 et au Smithsonian Museum of African Art (Washington DC, USA) en 2015. Njami est directeur des masterclasses panafricains de photographie, projet qu’il a conçu avec le Goethe Institute, et il est aussi directeur artistique de la Fondation Donwahi en Côte d’Ivoire et le conseiller pour la collection Sindika Dokolo, et enfin, il est le secrétaire du jury spécialisé du prix World Press Photo.C’est le directeur artistique de la première édition de la Biennale Off du Caire (2015) et de l’édition 2016 et 2018 de Dak’Art, la biennale d’art de Dakar, Sénégal, la première et la plus importante biennale d’art contemporain du continent africain.
“Après ce workshop je suis un phénix, je renais des cendres, je réagis et me libère”
Olivia Mary Nantongo, participante AtWork Kampala
Les trois premiers jours du workshop se sont déroulés dans le merveilleux jardin Maisha. Ici même, les participants ont discuté de manière collective de leurs rêves, de leur spécificité unique en tant qu’êtres humains, de leurs aspirations professionnelles et personnelles. Le workshop a eu lieu en même temps que la Biennale d’Art de Kampala 2018, curatée par Simon Njami, fait qui a enrichi l’expérience des participants et l’a intégrée dans un contexte culturel plus ample au sein de la ville. Lors du 4ème jour le groupe du workshop a visité les lieux principaux de la biennale et en a échangé impressions et opinions. Les deux derniers jours se sont déroulés auprès de Makerere Art Gallery, lieu d’exposition des carnets customisés par les participants du workshop. Du fait des différents pays d’origines des participants comme le Kenya, Rwanda, Congo, Gabon cette expérience s’est dévoilée très particulière et a permi à ces jeunes personnes de différents milieux de se rencontrer, de partager et de débattre autour du thème “I had a dream”, poursuivant le relai créatif d’AtWork Tour qui a débuté à Rome et ensuite à N’Djamena.
“l’Art est un mensonge sérieux”
Simon Njami, leader de AtWork Kampala
Les carnets Moleskine créés par les participants pendant le workshop ont été exposés auprès de Makerere Art Gallery. L’exposition était co-curatée par les participants avec la supervision de Simon Njami et d’Elise Atangana. Inaugurée le 8 juillet, elle a continué jusqu’au 20 juillet. Un catalogue spécial, composé de tous les rêves et de leurs carnets respectifs a été réalisé par les participants mêmes.
