(Yaoundé, Cameroun 1967) Vit et travaille à Gent, Belgique
Depuis le début des années 1990 et de sa participation à Documenta 11 (2002) à Kassel et à la Biennale de Venise (2005 et 2009), Pascale Marthine Tayou se distingue auprès d’un large public international. Dès le début de sa carrière artistique, il change de nom, prenant un double nom au féminin : Pascal(e) Marthin(e). Son travail est délibérément mobile, insaisissable de tout schéma préétabli, hétérogène. Son œuvre est toujours étroitement liée à l’idée de voyage et de rencontre avec ce qui est autre que soi, et elle est si spontanée qu’elle en devient presque désinvolte. Les objets, les sculptures, les installations, dessins et vidéos produits par Tayou ont un point commun récurrent : ils s’attardent sur un individu qui se déplace à travers le monde et qui explore la dimension du village gobal. Tayou travaille sur les contradictions identitaires créées par la mondialisation et joue sur les rapports qu’il entretient avec sa propre identité. Son carnet est un autre témoignage sur l’individu face au collectif, sur la multiplicité des identités et la recherche de manières d’être ensemble en ces temps complexes.