Quand je parle d’ensemble je parle de mon peuple. Qui est symbolisé dans cette choses par plusieurs éléments. Donc il s’agit tout d’abords de moi même puisque je m’aime d’abords en tant moi. Ce qui me rends vrai et représenté par ma photo au format 4 x 4. Ensuite, c’est mon peuple passif, c’est à dire les autres que je n’ai pas encore connus, que je ne connais pas et que je vais connaître dans la vie à venir. Enfin. J’ai représenté mon peuple actif, bien pour montrer ceux avec qui je vis, je fais des choses, et que je partage une partie des mon quotidien.
Alors, ce travail que j’ai présenté dans le cadre de l’atelier AtWork, présente d’une manière symbolique ce qu’est mon peuple.
Donc mon peuple est moi, les autres actifs et les autres passifs.
Artiste Camerounais multimédia, son intérêt pour le dessin et l’art graphique est précoce. Puisque parallèlement à ses études secondaires, il suit une formation dès l’âge de 14 ans en arts graphique et décoratifs. Il réalise très vite à 16 ans que les arts plastiques constituent l’antidote de ses peines mentales et sociétales. Alors, comme un bon soldat assoiffé de connaissances, il fréquente les ateliers des artistes, multiplie des formations artistiques et résidences ; s’inscrit plus tard à la faculté des lettres et sciences humaines, au département de sociologie de l’Université de Douala au Cameroun ; et se dote d’un mental de fer doublé d’une modestie rare pour s’intégrer confortablement dans le milieu des artistes plasticiens du Cameroun. A partir de 2011, il présente ses peintures dans plusieurs expositions collectives internationales. En 2015 il est couronné par le prix « découverte » de l’institut Goethe du Cameroun. Il est ensuite sélectionné en 2016, pour représenter le Cameroun au premier Salon d’Art Contemporain du Mali (Segou’Art 2016). Enfin en 2017, il reçoit le prestigieux troisième prix pascale martine Tayou au premiers concours national « jeunes espoirs 2017 » pendant la triennale S.U.D 2017 (salon urbain de Douala) organisé par l’espace Doual’art. Aujourd’hui, Abdias explore d’autres medias, tels que la performance et l’installation artistique.