A propos de mon Moleskine je n’ai pas de déclaration particulière à faire, parce qu’il s’agit d’un « NO-CONCEPT BOOK » qui rassemble beaucoup des signes que j’utilise habituellement pour ébaucher mes projets, en particulier le « cercle » ou « trou » ou « cavité ».
Mon approche est généralement plutôt insouciante ; je dessine parce que c’est mon mode d’expression et je le fais de façon automatique. C’est ma passion et c’est la seule manière pour moi de me sentir vraiment libre ; je procède donc ainsi sans limite, sans suivre de règles ou forcer la forme, surtout dans les carnets de croquis qui ne sont qu’un recueil d’idées ou d’éléments qui pourraient se réaliser et devenir des projets, mais dans le carnet il peut aussi y avoir des choses sans signification apparente ou contexte apparent ou référence apparente ; ce sont des choses, des notes, qui me servent pour fixer des pensées, ou simplement les abandonner. Mes carnets sont donc des albums en perpétuelle évolution et je ne peux pas dire que celui que j’ai donné a une importance majeure par rapport à d’autres, c’est une partie de moi que j’ai donnée et c’est pour cela qu’il m’est si difficile de m’en séparer…
Vit et travaille à Milan, Italie