L’ »ultimate bible » est la réponse que je donne à la question posée, »Qui est mon peuple »? En effet, mon peuple c’est moi. Moi est la personne la plus importante. Celle la qui par son développement a travers le temps, me fait parcourir les joie et mes peine. Je l’observe comme un sujet d’étude autour du quel le monde gravite. Je suis le seul et unique architecte d’une vie qui s’apparente à une mise en scène en temps réel.
Les hommes sont de petites entités liées spirituellement et au centre, il y’a moi. L’entité centrale dont je suis certain de l’existence, puisque j’en fait l’expérience. Cette perception me place au commandes d’une synchronisation sociale, où tous concourent au bien de mon développement personnel.
– Je suis mon peuple, la seule personne dont l’existence m’est prouvée.
– Je suis mon peuple, la seule personne autour de la qu’elle le monde se façonne pour satisfaire son épanouissement.
– Je suis Dieu
Les êtres humains sont intimement liés par essence pour former l’entité suprême qui est l’humanité. A travers cette interconnexion je suis dans tout le monde, je sais tout, je suis partout. La seule difficulté est l’ »oublie Cette difficulté est la principale motivation de l’intérêt de la vie: ma course vers la découverte de ce que je sais. Par prolongement, c’est moi qui en est l’auteur et l’acteur principal, puisque parmi toutes les entités de l’humanité, je suis au centre et donc j’ai la preuve et la certitude de mon existence. Des autres, non! Néanmoins ils peuvent se référer à moi. Moi qui sait qu’elle rôle ils doivent jouer dans le déroulent de cette mise en scène sur moi.
« L’expérience de la création est fille de l’expérience de la vie ».
Cette citation de tally Mbok, est une définition complète de sa personnalité.
Née le 26 novembre 1988 à Yaoundé, Mbok Mbok Frank de son vrai nom, est un produit de l’IFA (Institut de Formation Artistique de Mbalmayo), où il obtient son BAC en Peinture qui lui permet de s’inscrire à l’université de Yaoundé1, dans la filière Arts Plastiques et Historique de l’Art, où il obtient une licence en Arts plastiques et Histoire de l’Art. Actuellement, il prépare un mémoire de Master sur l’intervalle esthétique qui existe entre la musique et les arts visuels. Cette réflexion est au centre de son projet actuel qu’il appelle « ARCHIVES ».
Ce projet nous balade dans une réappropriation de l’univers sonore de divers foyers de cultures, leurs cosmogonies et leurs rites, pour en créer un monde issu de ses propres fantasmes et dont il en serait le dieu.
La première étape de ce projet est présentée à l’espace doual’art, dans le cadre d’une exposition solo, intitulée « Jengu Night-club », où il présente un univers tiré de sa réappropriation des sonorités d’un peuple des eaux : les Duala. Il crée une sorte de boite de nuit où les divinités et les hommes se retrouvent pour faire la fête.
Installé à Douala au Cameroun, où il vit et travaille, Tally Mbok, présente son travail partout où le besoin se fait sentir.
En performance dont les sorties majeures fut à L’institut Goethe par le prix découverte qu’il gagne en 2015, au RAVY (Rencontre d’Arts Visuels de Yaoundé 2016) et aux « Nuit Blanche » 2015-2016 par l’institut Français de Douala, où il fait la couverture de la session de 2017.
En scénographie, pour plusieurs spectacles de musiciens et théâtre dont la dernière prestation fut pour « Magic Fountain » (Comédie musicale par Xania Entertainment, Douala 2017)
En spectacle vivant pluridisciplinaire avec sa compagnie de création et diffusion de spectacle pluridisciplinaire, Cie Live Des Arts, à l’IFC Douala en 2016.
En peinture, Tally Mbok participe à plusieurs expositions dont la Biennale de Dak’Art, off en 2016, avec la galerie we are and you.
Selon sa définition de l’art, qui est une chose, un acte esthétique, spirituel et personnel dont on ne saisir plus les contours et même le sens exact, il ne se définit pas comme un artiste, mais, quelqu’un qui se soigner par lui-même en se faisant plaisir à travers ses expériences et productions
